Au delà de la nécessité de construire « écologique », avec le choix de matériaux durables, et le choix de matériaux énergétiquement efficaces, le choix et l’emplacement des habitations est indispensable.

Avec les récentes inondations en Bretagne (pour ne citer que la ville de Quimperlé par exemple, ou de Pontivy menacée par le barrage de Guerlédan), on voit toute l’ampleur du travail à mener lorsqu’une entreprise de construction sérieuse envisage un projet de construction, pour identifier des terrains propices, ou en sécuriser d’autres. Les entreprises bretonnes devraient prendre exemple sur leurs confrères Suisses, qui ont su prendre le tournant du XXIème siècle avec des projets réalisés avec les clients, en leur apportant le savoir faire et l’expérience du développement durable. L’entreprise de construction ne se doit plus de réaliser uniquement l’architecture et la conception des édifices, elle doit englober dans son projet l’urbanisme pour intégrer le bâtiment dans sa ville ou dans son territoire, à la fois pour que le projet s’intègre dans le paysage, mais aussi dans son environnement géographique (pour ne plus construire en zone inondable), et dans son environnement social, pour améliorer les rapports sociaux (et éviter la construction de zones dites d’exclusions).

Les nouvelles normes énergétiques des bâtiments en France permettent globalement une tendance et un cercle vertueux, mais trop souvent les labels sont « achetés » par les grands groupes car ils sont les seuls à pouvoir se faire certifier. En Suisse les projets de construction se réalisent avec une maitrise d’ouvrage qui fait le plus souvent appel à des entreprises de construction qualifiées en développement durable et à même de délivrer des conseils à leurs confrères ou concurrents, en résultant un cercle vertueux bien plus efficace.